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Visite de la Cité de l’espace et d’Airbus

Cité de l’Espace, Toulouse, Airbus : qu’est-ce qu’on a fait pendant ce voyage d’OS ?

Article mis en ligne le 12 mai 2010
dernière modification le 8 décembre 2012

par Peng Zhao

Dimanche, arrivée et premières impressions

À bord
Photo : Sean Gowen

Nous sommes atterris à Toulouse vers 13h. Mauvaise nouvelle : il nous faut attendre un peu moins de deux heures pour qu’on puisse avoir les billets du bus. Quelques sandwichs plus tard, nous arrivons finalement à l’hôtel des Ambassadeurs, un joli hôtel de deux étoiles situé aux abords d’un « quartier punk », comme nous l’avait présenté notre professeur de physique.

Plus tard, le métro (avec ses portes, violentes, qui ne faisaient absolument aucune attention aux personnes se trouvant dans leur trajectoire) nous amène au Festival du Jeu. Il y a de tout : jeux pour enfants, jeux de sociétés, jeux de plateau, jeux en plein air, et cetera. Je suis resté longtemps à regarder une partie d’échecs passionnante entre Josué et un adulte qu’on ne connaissait pas. Le temps passait sans que je ne m’en rende compte.

La promenade nocturne, cette nuit là, m’a beaucoup appris sur la vie nocturne de ces chers êtres vivants que nous avons classifiés sous le nom de « homo sapiens », signifiant « l’homme sage ». C’était une demi-heure après minuit ; nous essayions de trouver un bar décent et agréable quand nous sommes tombés sur deux filles qui essayaient de porter leur amie, visiblement bien ivre. Elle ne tenait plus debout. Pendant que notre petit groupe de six personnes les aidait à la porter jusqu’à leur logement (qui faisait au mieux 20m2), elle marmonnait sans cesse : « vous êtes adorables… je ne vous connais pas… mais vous m’aidez… vous… vous êtes adorables… ». Elle vomissait de temps en temps, et on pouvait très bien voir qu’elle n’avait rien mangé avant.

L’homme « sage » ? Drôle de nom…

Lundi, à la découverte de l’Univers

Nous choisissons d’aller sur la Lune dans cette décennie et faire d’autre choses encore, non parce que c’est facile, mais bien parce que c’est difficile. – John F. Kennedy

Un adolescent a besoin de 9 à 10 heures de sommeil, mais je n’en ai eu seulement la moitié cette nuit-là. Pour pouvoir bien profiter de la Cité de l’Espace, il fallait se lever à 8h.

Arrivée aux portes de la Cité de l’Espace, 6km plus tard, à 9h30. Nous sommes accueillis par une énorme fusée Ariane que nous avons pu voir à travers la grille d’entrée. Le parc est parsemé de modèles en taille réelle de différents engins qui avaient été dans l’espace : satellites d’observation, capsules pour les vols habités, stations orbitales, étages de fusées…

Nous avons passé toute la matinée dans le bâtiment des expositions. Presque tous les aspects de la conquête spatiale y sont exposés. Les bases théoriques de la mécanique céleste, les lanceurs pour la mise en orbite, la télécommunication et la navigation avec les satellites, la vie dans l’espace, les satellites météo, et enfin les observatoires astronomiques comme Hubble et Kepler… tout un univers de connaissances se dévoile devant nous.

A midi, j’ai fait le touriste dans le parc. « L’allée de l’infini » illustre les différentes tailles, de l’infiniment petit à l’infiniment grand. Le « parterre des planètes » nous montre la taille des différents astres gravitant autour du Soleil. Quand on compare la Terre, Jupiter puis le Soleil, il y a clairement une différence de taille…

Parterre des planètes

Nous avons ensuite vu un film IMAX en 3D, « Hubble ». Les vidéos merveilleuses des lancements s’affichaient devant nous ; puis, on assistait à des visites guidées parmi les objets insolites des fins fonds de l’Univers. Un spectacle magnifique. J’ai malheureusement raté le film dans le Planétarium à cause d’un trou de mémoire…

Le soir, nous avons mangé un repas chez le Gascon. Le cassoulet était très bon, mais aussi un peu trop gras, ce qui m’a empêché de tout manger. La « célébration d’anniversaire » a été une jolie petite surprise ! Plus tard, pendant qu’on essayait de trouver un bar, on a pu voir le Pont Neuf illuminé en couleur.

Pont neuf

Mardi, petit tour de la « ville rose »

Aujourd’hui est une journée libre. Nous avons fait quelques tours (d’où le mot « touriste ») dans la ville, surnommée « ville rose » car ses maisons étaient toutes construites avec des briques de couleur rosâtre. Le Capitole était un long bâtiment qui faisait face à une grande place tout aussi imposante. C’est où siège l’administration municipale de Toulouse. L’intérieur était complètement décoré ; les statues et les peintures étaient arrangées dans l’ordre.

Peintures dans le Capitole

Nous avons aussi visité le couvent des Jacobins, un énorme édifice qui nous abritait de la chaleur du jour. Des poutres le soutiennent de l’intérieur, et un gros miroir circulaire reflétait toute la toiture et semble donner encore plus de grandeur à la salle. Je me demande comment les constructeurs de l’époque ont pu mettre les briques tout en haut…

Mercredi, le « chef-d’œuvre » d’Airbus

Après le petit-déjeuner, nous avons formé trois groupes pour répondre à des questions de physique. C’était surtout le calcul de la force de poussée d’une fusée Ariane et d’un A380 qui a pris du temps. Quelques uns sont absents, ils n’étaient pas encore réveillés.

Le programme aujourd’hui est de visiter les usines de montage de l’Airbus 380. Petit bogue avec les horaires des bus ; ça nous fait 20 minutes de marche. A l’accueil, on nous distribue des badges. Nous sommes d’abord amenés en car au site de maintenance des Airbus des familles 320, 330 et 340, au sud de la piste de l’aéroport ; l’entrée est admise seulement après deux contrôles de badges. Nous montons à bord du Concord N° 1, le prototype qui a servi à la certification de l’appareil pour le transport civil. Je trouve que c’est un appareil admirable, un des seuls qui, pour le moment, a pu transporter des milliers de passagers à travers le mur du son.

Le car nous ramène au nord. Là, nous avons vu un film qui montre ce qui s’était passé le jour du premier vol test de l’A380. Puis, on a visité l’usine d’assemblage final. On pouvait voir trois avions devant nous. Ils sont immenses ! Avec leurs ailes qui font 80m d’envergure, et l’empennage mesurait à peu près 20m. On se sent insignifiants à côté. Plus tard, une maquette grandeur nature nous a dévoilé la cabine spacieuse de cet avion.

Seul désavantage : aucun appareil photo n’est permis à l’intérieur du site. Donc pas de photos :(

Jeudi, exploration personnelle

J’ai essayé de me lever tôt ce matin pour pouvoir découvrir un peu cette ville par moi-même. Un petit tour rapide à l’Université de Toulouse, juste pour voir à quoi il ressemble. Fidèle à l’image de la ville rose, les bâtiments de l’uni sont aussi en briques. J’ai aussi fait un tour au Conseil Général et au Palais des Sports. Au final, c’était plus une promenade matinale qu’une aventure touristique…

Université de Toulouse

Retour à Genève ! (Je pense avoir vu la fusée Ariane de la Cité de l’Espace depuis l’avion quand on décollait ! )

Pour finir…

Les mémoires de ce voyage amusant sont restés même après mon arrivée à Genève. Ce voyage m’a donné beaucoup de connaissances sur l’Univers, l’aéronautique et aussi la physique en général, et en même temps, il m’a redonné de la motivation pour continuer mon projet de simulateur d’un système solaire, un projet que j’ai commencé l’année passée mais qui est resté déjà onze mois pratiquement intouché.

(Vous êtes invités à l’essayer ici : http://contland.110mb.com/go?to=as)

Je profiterais bien de cette occasion pour remercier les professeurs pour avoir organisé ce voyage !