Les finalités du projet « Données pédagogiques, recherche d’informations et logiciel libre » étaient la facilitation de l’apprentissage, le développement de la « culture du partage », l’harmonisation et la visibilité des exigences, la promotion du logiciel libre et la mise à disposition d’un outil d’évaluation. Le projet comportait 3 volets : constitution de bases de données pédagogiques, étude des possibilités de recherche et de navigation au sein de ces bases et identification de standards susceptibles d’assurer la pérennité des données.

Alimenter des bases de données

– Présentation de données par degré et par discipline

Des documents, des journaux de cours, des épreuves et des travaux d’élèves ont alimenté la base.

– Présentation de données par thème

De nombreux exercices regroupés par thème ainsi qu’une aide en ligne associée (forums) ont également contribué à enrichir la base.

N. B. Ces données ont été introduites dans MySQL, interfacé avec SPIP, tous deux logiciels libres.

Rechercher et naviguer

– La recherche

La recherche au sein de la base est relativement fruste [1], mais, un mécanisme de pondération des résultats obtenus en fonction du nombre d’occurrences des mots recherchés dans les enregistrements trouvés et de leur présence dans les différentes parties des articles (titre, sur-titre, sous-titre, résumé, chapeau et corps de l’article) donne de très bons résultats. La recherche à l’aide d’un moteur extérieur à la base est aussi très efficace si on prend soin de fournir, en plus des mots recherchés, un critère permettant au moteur d’identifier la base dans laquelle chercher. Si vous souhaitez trouver tout ce qui concerne Pythagore dans cette base, vous fournirez à Google par exemple, les critères suivants :

Le critère entre guillemets cible la recherche de Google sur le site « OWL Math & Sciences ».

– La navigation

A l’instar de la recherche qui n’offre ni critères sophistiqués ni opérateurs logiques, ni thésaurus, la navigation se veut très intuitive. Une première possibilité de navigation est offerte par les palettes : d’abord celle des « Rubriques » dont certaines se scindent en sous-rubriques et aussi celles des « Dernières brèves », des « Derniers commentaires », des « Nouveautés sur le Web », des « Mots-clés » et des auteurs. Mais ce sont surtout les liens hypertextes, qui sont le fondement même du Web, qui devraient permettre aux utilisateurs la navigation la plus aisée. Et au fur et à mesure que le contenu s’étoffe, ces liens, tels des synapses formant un réseau où les associations se renforcent, permettront de trouver toujours plus efficacement ce que l’on cherche.

Identifier des standards

– PDF

Avec le format pdf, nous avons acquis l’indépendance vis-à-vis des plates-formes. Nous l’avons utilisé pour archiver les lettres de différents clubs. Mais ce format est statique et l’évolution qui se dessine avec l’émergence du web 2.0 nécessitera de recourir à d’autres formats pour bénéficier de l’interactivité.

– HTML
Le format HTML avec ses extensions présente de nombreux avantages. Les données textuelles saisies dans SPIP par exemple sont peu exposées à l’obsolescence dans la mesure ou elles utilisent un codage HTML conforme aux recommandations W3C. Elles peuvent être modifiées à volonté.

– TeX ou MathML ?

Le problème de l’encodage des notations mathématiques est délicat. SPIP permet actuellement d’insérer des formules mathématiques codées en TeX dans le texte en transformant chacune d’elles en une image. Le standard MathML qui lève toutes les ambiguïtés de la notation mathématique et permet d’afficher des formules exécutables jouera très probablement un rôle primordial ces prochaines années. Une étape décisive sera franchie lorsque les navigateurs auront bien intégré ce standard car les formules affichées sur la toile pourront alors être copiées et collées dans Mathematica [2] ou dans webMathematica [3] pour être exécutées.

Outil d’évaluation et de suivi du projet

Les objectifs et l’état d’avancement des travaux que nous devions effectuer pour réaliser ce projet ont été visibles « en ligne » durant toute l’année scolaire 2006-2007 grâce à un outil d’évaluation et de suivi qui se présente sous la forme d’un tableau que nous avons rempli au fur et à mesure de nos réalisations. Le rapport intermédiaire Septembre 2006 - janvier 2007 : bilan a été envoyé aux personnes concernées.

Prolongation

Si le logiciel webMathematica, acquis par le SEM en 2005, peut être mis en service, nous envisageons de développer et d’offrir des services pédagogiques permettant d’apprendre les mathématiques et les sciences sur le web. [4]